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Métamorphose d’une vie professionnelle : accepter la période de flou

Métamorphose d’une vie professionnelle : accepter la période de flou

Un grand nombre d’inscrits au programme Bloomr s’attendent à une réponse rapide à leur questionnement. Ils espèrent qu’en trois tests et deux temps trois mouvements, ils obtiendront la solution à leur casse-tête : quel métier est fait pour moi ? Mais non. Bien réfléchir à son orientation passe d’abord par une phase d’introspection pour se poser les bonnes questions sur soi et sur ses aspirations et explorer les possibilités. Autrement dit, ça prend du temps. Ceci dit, une fois la première surprise passée (Ah bon ? C’est pas juste un test ?), la plupart des inscrits mesurent rapidement les bénéfices d’apprendre à mieux se connaître. Mais un autre phénomène vient en déstabiliser plus d’un : plus ils en apprennent sur eux, plus ils sont dans le flou. Ils nous expliquent que oui, ils ont avancé dans leur réflexion mais non, ils n’y voient pas plus clair. C’est un phénomène assez logique. Plus on collecte des informations sur soi, plus on ouvre les horizons. On se découvre des talents auxquels on n’avait jamais songés et des centres d’intérêts endormis. Là où on n’avait aucune idée de métier possible, on en a maintenant dix. Et comme plus on a de choix, plus c’est difficile d’en faire un, on a le sentiment d’être encore plus perdu qu’au départ. C’est un sentiment déstabilisant puisque tout l’objectif de la réflexion est justement de trouver une réponse, et de faire un choix. Parfois, on a l’impression de toucher du doigt ce que l’on cherche, mais sans parvenir à l’attraper. Comme lorsqu’on veut retrouver le nom d’une personne qui est juste là, sur le bout de la langue, mais dont on n’arrive pas à se souvenir. Pour que ça revienne, le plus efficace est souvent d’arrêter d’y penser et d’attendre que le nom remonte à la surface. Bien sûr, cela ne marche souvent pas exactement comme ça pour l’orientation, mais le principe est le même. D’abord on profite de ce moment où tout est virtuellement possible pour se laisser aller à rêver et l’alimenter d’idées nouvelles. C’est une période cruciale pour enlever ses oeillères et ouvrir le champ des possibles. Puis on s’autorise à lâcher prise, on laisse décanter toutes les informations collectées et emmagasinées, on affûte et on fait de la place à l’intuition et ensuite on sera prêt pour faire le tri, limiter les options et disperser le brouillard. Cette phase un peu chaotique de bouleversements intérieurs et d’horizons qui s’agrandissent, c’est un peu comme la nymphose qui transforme la chenille en papillon : pendant cette métamorphose, tout le corps de l’insecte se réorganise, des organes apparaissent, d’autres disparaissent. Une fois le temps nécessaire à ces grands bouleversements passé, un magnifique papillon pourra prendre son envol.

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Source: test

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