[Podcast #4] Tes talents sont ta marque de fabrique
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Pour ce troisième épisode de notre podcast Du coeur à l’ouvrage, on aborde un autre thème récurrent pour s’épanouir dans son travail : les talents !
Tout le monde s’accorde à dire que connaître ses talents est un incontournable pour se construire un parcours qui nous correspond et donner du sens à son travail.
Oui, mais derrière cette notion de talents, tout le monde ne met pas la même chose. On retrouve beaucoup de mythe et de croyances, qui complexifie une réflexion déjà pas évidente à mener.
Dans cet épisode, je te propose une approche plus pragmatique de tes talents que celle qu’on a l’habitude de lire – ni super pouvoirs, ni don inné. Je te donne aussi deux pistes pour identifier tes propres talents.
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La musique de cet épisode est une création originale de Deyan Angelov (merci à lui !).
[Retranscription]
Est-ce que cela t’est déjà arrivé d’observer quelqu’un faire quelque chose, que ce soit raconter une anecdote, mener une réunion, animer une conférence ou préparer un dessert, et de te dire : ça crève les yeux, cette personne est fait pour ça.
Tu la regardes faire, et il se passe un truc, une alchimie, elle semble parfaitement à sa place, se comporte avec une aisance déconcertante qui force l’admiration.
Bien sûr, dans le fond, tu ne sais pas toute l’énergie que cette personne a dû déployer pour parvenir à cette aisance, tout ce que tu vois c’est le résultat, mais tu ne peux pas t’empêcher de penser qu’elle a ça dans le sang. De te dire : mais quel talent !
Utiliser ses talents, essentiel à l’épanouissement professionnel
Cette notion de talent est absolument centrale pour s’épanouir dans son travail.
D’ailleurs, si tu as lu quelques livres sur comment trouver sa voie ou comment être plus épanoui.e dans sa vie professionnelle, tu as surement remarqué qu’à un moment donné de la réflexion on t’invite généralement à identifier tes talents, tes super pouvoirs, cette magie que tu as au bout des doigts ou du cerveau.
D’abord parce que, par définition, c’est lorsque tu puises dans tes talents que tu peux donner le meilleur de toi-même, être au top et donc sortir du lot avec le meilleur rapport effort/résultat possible. Donc non seulement tu vas avoir un fort sentiment d’efficacité personnelle, ce qui est essentiel pour se sentir bien dans son travail, mais en plus ta performance va te permettre de te démarquer, d’être reconnu.e et de développer ton potentiel.
Il a aussi été prouvé que lorsqu’on utilise ses talents, on se sent plus engagé, motivé, dans le flow, à sa place, on prend du plaisir à faire ce qu’on fait. On fait preuve de plus d’audace et de plus de créativité.
Et puis, il faut avouer que le simple fait de reconnaître ses talents est un coup de boost à l’égo. Enfin, tu t’autorises à admettre que tu as quelque chose d’unique ! Et plus tu parviens à les exploiter, plus tu gagnes en assurance et en estime de toi.
Bref, tout le monde s’accorde à dire qu’identifier ses talents est un incontournable.
Mythes et croyances autour du talent
Là où les avis divergent, en revanche, c’est dans ce qu’on met derrière le mot talent et qui va plus ou moins faciliter la réflexion. Beaucoup de croyances et de mythes entourent cette notion.
A commencer par l’idée que les talents seraient la clé absolue de ton épanouissement professionnel. Trouver tes talents te permettrait de donner enfin un sens à ta vie, de révéler la raison qui t’as mis sur cette terre.
Beaucoup de gens pensent que chacun a un rôle précis à remplir ici bas et que c’est de notre responsabilité de le trouver et de s’y atteler. Et nos talents nous indiqueraient la voie à suivre. Tu connais sûrement la fameuse citation d’Aristote, qui véhicule cette idée : “Là où tes talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve ta vocation”.
A contrario, ne pas utiliser pleinement ses talents voudrait dire à gâcher son potentiel.
On retrouve souvent le parallèle avec les super héros, où tes talents sont assimilés à des super pouvoirs, qui te transformeraient en héros.
Si tu ne parviens pas à les identifier et à les utiliser, tu restes un simple humain ordinaire.
Il se trouve qu’on a nous aussi, à une époque, utiliser cette analogie dans notre programme Bloomr, et on en est revenus parce qu’on s’est rendu compte que l’assimilation était bloquante pour beaucoup de gens.
En fait, les super héros n’ont souvent pas grand-chose à faire pour activer leurs pouvoirs. Ils leur tombent dessus, comme ça,. Du jour au lendemain, par nature ou sur un coup du sort, ils se retrouvent surpuissants, invincibles et totalement happés par ce pouvoir plus fort que tout qu’il leur est impossible d’ignorer.
De la même façon on présente souvent les talents comme quelque chose d’inné. Comme si une marraine bonne fée avait dit à chacun d’entre nous au dessus de notre berceau : “toi, tu auras tel pouvoir magique. Je le pose là sur l’étagère, tu auras juste besoin de venir le chercher pour l’activer. Et ne crains rien : quand tu le verras tu le reconnaitras”.
Ce “pouvoir magique” prend la forme de quelque chose d’assez spécifique, à l’image du talent qu’on attribue à certains artistes qui semblent être nés avec un pinceau, un micro ou un piano entre les mains.
On s’imagine alors que nos talents vont nous apparaître comme des évidences, qu’une fois qu’on va les utiliser il va se passer un truc extraordinaire, qu’on va avoir un déclic, une illumination. Sans le moindre effort ou la moindre expérience, on va réussir à atteindre l’excellence.
Du coup, on guette ces moments de perfection. On cherche ce qui pourrait ressembler à la puissance des super héros. Autant te dire qu’il faut trouver quelque chose de sacrément fou pour le mettre sur le même plan que le la force surhumaine de Hulk ou la vitesse de Flash. Or, les talents sont souvent bien plus ordinaires que cela.
Bref, ce mythe du talent-super pouvoir met la barre vraiment haut et génère sans doute trop de pression, à la fois pour identifier ses talents mais ensuite pour les mettre à profit de la meilleure façon qu’il soit.
Talent ne rime pas toujours avec performance
Ce mythe fait aussi oublier que le talent ne fait pas tout. Certes, il donne une certaine aisance, permet d’atteindre l’excellence avec plus de facilité mais sans aucune certitude. Surtout, il n’est pas “prêt-à-l’emploi”, mais demande d’être activé, développé.
Certains prétendent même que le talent n’aurait rien à voir dans l’atteinte de l’excellence, que seule la pratique compterait. Beaucoup de pratiques. 10000 heures, pour être exact, selon Malcolm Gladwell. Pour lui, si on est capable de mettre 10000 heures, soit 10 ans, dans quelque chose, de façon délibérée, on peut atteindre un niveau d’excellence sans que le talent ne rentre en ligne de compte.
C’est vrai que nous sommes fait pour apprendre, tout au long de notre vie. Grâce à la plasticité cérébrale, notre cerveau se reconfigure continuellement. Par une pratique régulière, répétée, nous pouvons renforcer certains circuits neuronaux et en créer de nouveaux.
Autrement dit, si tout fonctionne correctement dans notre corps et notre tête, on peut arriver à presque tout. Excepté bien sûr quelques aptitudes exceptionnelles comme une mémoire de folie. C’est à la fois un atout extraordinaire et un piège potentiel, puisqu’à ce titre, on se dit qu’on peut tout faire. Sauf que même si on peut arriver à tout, cela nous prendra plus ou moins d’effort.
Mon point de vue c’est que nos talents naturels servent de tremplin pour atteindre un très bon niveau. Ils signifient que dès le départ, on ne part pas du bas de l’échelle. on est déjà au dessus de la mêlée.
Utiliser ses talents c’est comme nager dans le sens du courant. On va plus vite, plus loin, et on a moins d’effort à fournir que si on n’a pas les aptitudes naturelles pour ça. Autrement c’est comme si on nageait à contre courant. On a besoin d’énormément plus de force, d’énergie et de temps pour avancer.
Mais nos talents ne sont, à mon avis, pas une aptitude révolutionnaire et fabuleuse qui viendrait soudainement compléter le puzzle de notre existence et nous ouvrir les portes du succès. Ni même une aptitude particulière tout court, du style un talent pour la cuisine ou pour parler en public.
Les talents : un cocktail qui se cache dans nos mécanismes de réussite
Nos talents se révèlent dans nos mécanismes de réussite : ce qu’on met en oeuvre d’unique pour réussir de façon efficace.
Nos talents sont une combinaison de diverses aptitudes, qualités, forces, et traits de caractères qui vont créer un cocktail explosif pour nous permettre d’entrer en action avec efficacité et nous rendre redoutable dans les contextes où ce mécanisme se prête le mieux.
Ils constituent notre mode de fonctionnement particulier, notre marque de fabrique, notre signature. Du coup, on s’en sert et on les applique dans n’importe quelle domaine, pas juste au travail.
Je te donne un exemple personnel.
J’ai une grande facilité à trouver des idées de sujets de contenu. Donne-moi 15mn et je t’en donne 100. Il suffit pour ca que je commence par un thème, et que je déroule le fil : je lis un article, qui me mène à un autre, puis des associations d’idées se font dans ma tête, ça bouillonne dans ma tête et hop ! Je te sors des idées d’articles inédites.
Par contre, si tu me dis “donne moi 50 idées de contenu” que tu m’assois devant une feuille blanche avec juste mon cerveau et mon crayon, je vais bloquer. J’ai besoin de bâtir et rebondir sur quelque chose.
Mon talent ce n’est donc pas simplement “générer des idées uniques”. Pour générer ces idées, mon mécanisme de réussite, c’est d’amasser énormément d’informations, de les compiler et d’en tirer quelque chose d’original.
Ce processus là, je l’utilise pour tout. Pour écrire un article je vais lire lire lire lire avant de commencer à rédiger. Si je veux faire un fondant au chocolat je ne vais pas prendre la première recette bien notée, je vais en rassembler 10, faire des moyennes, et créer ma propre recette. Si je veux ranger un placard, je vais tout vider par terre même ce qui est déjà plié, faire un énorme tas, et trier ensuite.
D’une certaine façon, je perds du temps à faire cela. Si je lis 20 articles je sais qu’il y’en a peut être 3 qui vraiment vont m’apprendre des choses précieuses. De l’extérieur cela peut sembler inefficace mais moi c’est ce que je vais mettre en place instinctivement pour arriver à mes fins. C’est ce qui me permet d’avoir une recette de gâteau au chocolat plus fondante que les autres, un article plus riche que les autres.
Finalement, mon talent c’est d’être capable de collecter et compiler beaucoup d’informations ou d’éléments, et de les synthétiser ensuite en extrayant l’essence, en y mettant le zest en plus.
Nos talents correspondent donc à notre mode de fonctionnement optimal, dans le sens où c’est celui qu’on va instinctivement mettre en oeuvre pour résoudre un problème ou atteindre un objectif, parce qu’il correspond à notre façon naturelle de fonctionner. Ce qui ne veut pas forcément dire que le mode en lui même est optimal, qu’il te permet de réussir en un claquement de doigt et sans effort.
Nos talents s’expriment dans tous les domaines
Cette vision des talents permet d’arriver à quelque chose d’à la fois ultra-spécifique à une personne, et transposable. Il ne se cantonne pas à un domaine précis. Cela permet du coup de relâcher cette pression de trouver LE métier qui va activer ton talent puissance dix mille.
Avec cette approche, tu peux faire en sorte d’utiliser tes talents quelle que soit ta profession, non pas en adaptant ce que tu fais mais la façon dont tu le fais. Ce qui veut dire plus d’efficacité et plus de plaisir. C’est ce qu’on appelle le job crafting on en parlera très bientôt dans un prochain épisode.
Bien sûr, il y a certains contextes où ta marque de fabrique fait beaucoup plus la différence que d’autres. Dans mon cas, mieux vaut que je trouve une activité ou le fait de compiler des infos et d’en extraire des idées s’avère utile.
Il n’y a pas de liste exhaustive de talents. Il y a des catégories qui ont été proposées, des outils qui existent, comme la Carte des talents de Thierry Dubois ou le Strengthsfinder, mais qui ont forcément des limites puisqu’à mon sens, un talent est propre à une seule personne et ne peut pas se résumer en un seul mot clé.
Ce qui compte, c’est de trouver la spécificité de tes talents et les mots pour décrire comment ils s’expriment.
J’en profite pour faire une petite parenthèse sur la différence entre talents et compétences parce qu’on fait souvent l’amalgame.
Une compétence c’est une ressource qu’on peut mobiliser dans un contexte précis, qui relève d’un certain savoir ou savoir-faire, pas d’une façon de fonctionner individuelle. Elle est apprise et peut à ce titre être transmise, elle est non-spécifique à une personne. Par exemple, je peux avoir les compétences pour présenter en public : je sais mémoriser un texte, projeter des slides sur un mur, parler dans un micro…
Le talent va plutôt être de réussir à transmettre ses émotions de sorte que toute l’audience vibre à l’unisson.
Deux pistes pour identifier tes talents
Maintenant qu’on a dégommé quelques mythes, ce qui devrait déjà t’aider à aborder la réflexion autour de tes talents avec un peu plus de sérénité et de pragmatisme, je vais te donner deux pistes pour réfléchir à tes talents.
Piste #1
La première c’est de te choisir deux ou trois situations qui représentent, au choix:
- Soit une victoire, une réussite, une fois ou tu as résolu un problème ou relevé un défi avec particulièrement de perspicacité
- Soit une situation ou tu t’es senti au meilleur de toi même, parfaitement en contrôle ou audacieux.
- Soit une chose que tu as faite pour laquelle tu as reçu des compliments, a été salué pour ta performance, reçu des remarques comme “je n’aurais jamais su faire ça” et qui pour toi t’a semblé naturel
Ces situations n’ont pas besoin d’être dans le cadre du travail puisque, comme on a vu, tes talents s’activent dans tous les domaines de ta vie.
Ensuite, décortique le comportement que tu as eu. Analyse ce que tu as mis en oeuvre dans ces moments là pour atteindre tes objectifs, réussir ce que tu entreprenais. Et cherche le fil rouge.
Piste #2
La deuxième piste que je te propose c’est de réfléchir à la place que tu prends dans un groupe, comment tu te positionnes.
Par exemple si demain tu te retrouves en vacances entre amis tu es plutôt celui qui met de la bonne humeur, celui qui s’occupe de toute la logistique, celle qui a les idées d’activité, etc.
C’est quoi ton truc en plus ? Ton style ? Et qu’est-ce que tu mets en oeuvre pour tenir ce rôle là ?
Tu peux aussi réfléchir, dans ton métier, au delà de ta fonction, qu’est-ce que tu apportes de particulier dans la façon de faire ton travail, pour atteindre tes objectifs ?
Par exemple, il y a plusieurs choses qui peuvent aider un commercial à sortir du lot. Il peut être extrêmement doué en négociation, avoir un sens inné du relationnel, entretenir un réseau très fourni…
Cet angle la revient un peu à se demander : pourquoi, au delà de tes compétences techniques et tes qualités personnelles, une entreprise devrait te recruter ? Qu’est-ce que tu vas apporter en plus ? Tu vas être “celui ou celle qui” quoi ? Celui qui soutient, qui fédère, qui motive, qui pousse…?
Ce qui est intéressant avec ces deux pistes c’est qu’elles vont te permettre d’identifier des mécanismes différents, parce que je considère qu’on a plusieurs talents.
Pour reprendre mon cas personnel, mon mécanisme compiler-créer ne s’applique pas à mes relations aux autres. Ce que je mets en oeuvre pour entrer en connexion avec les personnes, pour prendre ma place au sein d’un groupe, est sur une toute autre dimension qui a quelque chose à voir avec le fait que je suis sans artifice. C’est une autre facette de ma “marque de fabrique”.
Une prise de recul nécessaire
Cette réflexion exige une certaine prise de recul sur toi-même et ta façon de fonctionner. La difficulté, c’est que tes talents sont par définition naturels. Ils se cachent dans ce que tu fais par automatisme, ce que tu mets en oeuvre sans y penser, instinctivement. Pour toi c’est normal.
On n’est pas habitué à chercher le hors-norme. Dans le monde professionnel, l’originalité et la diversité des modes de fonctionnement ne sont pas vraiment reconnus. On nous pousse plutôt à rentrer dans le moule, à s’adapter à la culture, aux process.
Et puis, il faut avouer qu’on n’est pas non plus vraiment habitué à s’auto-célébrer de la sorte. Au contraire, notre culture veut que ce soit plutôt les faiblesses qu’on pointe du doigt, chez soi ou chez les autres. Affirmer ses atouts est considéré comme de la vantardise.
Pourtant, autant le nombre de choses que tu fais vraiment bien est forcément limité, autant celui de celles que tu ne sais pas faire est lui sans limite. A quoi bon s’y attarder, désespérer de ses manquements qui sont tout simplement humain ? On n’est pas des machines. Mieux vaut se pencher sur ses pépites intérieures plutôt que sur ses cailloux, non ?
Dis toi que la question n’est pas ce que tu as en plus mais ce que tu as de particulier, de spécialement toi. Un talent ne vaut pas mieux qu’un autre. Et puis, affirmer tes atouts c’est se donner les chances de contribuer, de servir le monde du mieux possible.
Parfois on a peur, aussi, de se reconnaître un talent à tort. Après tout, qui suis je pour m’auto-affirmer ci ou ça, plus doué.e que la moyenne ? Qu’est-ce qui me le prouve ?
C’est là que le regard des autres peut servir de déclic, et je t’invite à y faire appel pour avancer dans ta réflexion.Tu peux par exemple raconter une expérience réussie à une personne de confiance pour qu’elle fasse office de miroir et t’aide à extraire ce dont tu as besoin. Tu peux aussi demander à tes proches ou collègues qu’elle est, selon eux, ton truc en plus.
Ne t’attends pas à ce qu’ils te servent ton talent clairement formulé sur un plateau d’argent mais ils t’ouvriront certainement les yeux sur des aspects de toi même que tu ne vois pas. N’oublie pas néanmoins que personne ne te connais mieux que toi même.
Conclusion
Reconnaître tes talents exige d’ouvrir ton esprit aux petites réussites et d’observer attentivement ton attitude, tes réactions et tes facilités à travers tes expériences. Il s’agit d’avoir l’audace de faire les choses à ta manière. D’apporter ta patte.
Une fois que tu auras reconnu tes talents, tu pourras t’attacher à les déployer pleine puissance pour prendre de plus en plus de plaisir à travailler et retirer plus de satisfaction de ce que tu entreprends en général.
Cela t’aidera aussi peut être à identifier ce qui coince dans ton job si tu sens que quelque chose cloche, et si tu te rends compte que ton mode de fonctionnement naturel est à contre-courant de la culture, des valeurs et des process de ton organisation.
Enfin, tu disposeras de plus de cartes pour mieux parler de toi, que ce soit, bien sur, pour mettre en avant ce que tu as d’unique avec assurance et humilité, en entretien de recrutement ou auprès de tes managers et RH ,mais aussi pour expliquer aux autres pourquoi tu fais les choses d’une certaine façon et peut être faciliter tes relations au travail, t’aider à prendre ta place au sein de ton équipe.
Alors autorise-toi à suivre tes élans, tes enthousiasmes, ce qui te procure de l’énergie et te fait vibrer parce que c’est dans ces occasions-là que s’activeront tes talents.
Mais n’oublie pas qu’il n’y a pas d’injonction à suivre tes talents. Ne les laisse pas te limiter.
Pour conclure cet épisode, je te propose un défi : aujourd’hui, choisis une personne de ton entourage et dis-lui ce que tu lui trouves de remarquable.
Non seulement tu lui feras plaisir, tu lui rendras aussi certainement service parce qu’on ose pas toujours demander aux autres ce qu’ils nous trouve d’extraordinaire, et pour toi, repérer les talents des autres est un excellent entraînement pour identifier les tiens.
Références :
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