Prendre en main son épanouissement professionnel : vaste sujet.

Pour t’aider à mettre le doigt sur ce dont tu aurais besoin aujourd’hui (et tout au long de ton parcours), on a identifié 8 leviers que tu peux actionner, accompagnés de quelques pistes de réflexion et d’action pour commencer dès maintenant.

Présentation du quatrième levier (découvre les premier,  deuxième et troisième leviers).

Levier #4 : se sentir reconnu.e

Donner le meilleur de soi-même chaque jour, se décarcasser pour son entreprise, quitte à faire des heures sup’ et en retour, ne recevoir aucune marque de reconnaissance – ni encouragements, ni remerciements, nada. De quoi avoir envie de baisser les bras, n’est-ce pas ?

La reconnaissance est un des premiers facteurs de motivation au travail. On ne parle pas juste du bonus pour objectifs atteints ou d’être placardé “employé du mois”. C’est bien plus subtil. Les petits gestes ont d’ailleurs souvent bien plus d’impact : un bonjour le matin, un sourire, un merci, une façon appropriée de demander un service, ou d’assigner une tâche…

Se sentir valorisé.e dans son travail, peut prendre différentes formes.

La reconnaissance passe, bien évidemment, par une appréciation juste et méritée de ta performance, et de tes résultats, mais aussi de ton implication et de ton investissement. Qu’on ne parte pas du principe, par exemple, que c’est normal de mettre les bouchées doubles et de faire des nocturnes pour boucler un projet, qu’on valorise ta prise d’initiatives, et qu’on soit aussi capable de t’inviter à freiner un peu si on voit que tu as du mal à te poser des limites.

Ça passe aussi par des encouragements : que l’on constate tes efforts et tes progrès, que l’on te soutienne pour surmonter les défis, que l’on te fournisse un feedback constructif. Récemment, mon amie Jeanne, qui s’investit sans compter pour son entreprise, a reçu un SMS de son manager en plein weekend, pour la remercier de la diplomatie avec laquelle elle avait géré une grosse crise avec un client. Elle en pleurait presque de joie !

Ça passe par te sentir reconnu.e en tant que personne, apprécié.e pour tes qualités, tes compétences, ta personnalité; sentir que tes besoins et tes émotions sont pris en compte. Non, tu n’es pas juste un pion dans l’entreprise, tu n’es pas interchangeable non plus. Tu apportes ta propre valeur, et tu es en droit d’être traité.e avec respect. Tu es en droit, aussi, de t’exprimer, de rester fidèle à toi-même, d’être fatigué.e, frustré.e, inquiet.e. Bref, tu es un être humain, pas un robot.

Pour avoir un impact, les témoignages de reconnaissance doivent être sincères, à propos, équitables. Pas de flatteries ni de félicitations exagérées ou surfaites, mais une appréciation constructive, méritée, prompte et précise de ce que tu as accompli. Les remerciements du boss de Jeanne n’aurait certainement pas eu le même effet si il lui avait simplement dit “merci pour ton travail” en la croisant par hasard à la machine à café.

→ Sur une échelle de 0 à 10, à quel point te sens-tu reconnu dans ton travail ?
→ De quelles marques de reconnaissances as-tu besoin et à quelle fréquence ? Chacun va réagir différemment aux multiples sortes d’encouragements et d’appréciation. Certains ont besoin d’être encouragés souvent, d’autres non.
→ Dirais-tu que tes relations avec tes supérieurs et tes collègues sont bienveillantes ?
→ Te sens-tu à l’aise au travail ? Libre de donner ton opinion, d’exprimer tes besoins, d’être toi-même ?
→ As-tu l’occasion d’échanger régulièrement avec ton manager, de recevoir des retours constructifs pour progresser dans ton travail ?
→ Trouves-tu que tes performances et tes efforts sont appréciés à leur juste valeur ?
→ Travailles-tu dans un climat de confiance et de respect mutuels ?
→ Sinon, que pourrais-tu faire, à ton échelle, pour que cela évolue ? Par exemple, proposer un échange avec tes collègues et ton manager pour réfléchir à des règles de vie et des bonnes pratiques simples à adopter.